Sandman, de Neil Gaiman, la meilleure BD de tous les temps ?
L’idée n’est pas absurde. Tapez « Best comic ever » dans un moteur de recherche, Sandman apparaitra parmi les résultats. Le titre est américain, ceci dit. Faite la même recherche dans un contexte français (pour le franco-belge) ou japonais (pour les mangas) et le compromis ne sera pas forcément là. Faut aussi aimer le fantastique, les histoires sombres, horrifiques par moments, bref, on peut ne pas être d’accord.
Ce serait quoi la « meilleure BD » ? Comment on s’y prendrait pour la définir ? La plus vendue ? La plus traduite ? Celle avec les meilleures critiques ? Dès que le subjectif s’en mêle on n’est plus d’accord sur rien. Quoi qu’il en soit Sandman… Bref, juste lisez Sandman, avec un avertissement pour le côté horrifique.
Assez de détours. Sandman nous raconte l’histoire de Rêve, aussi appelé Morphée, le marchand de sable, Dream, il a bien des noms mais il est… attendez un peu… la personnification anthropomorphique du rêve. Ça ne s’invente pas (ou il faut s’appeler Neil Gaiman). Rêve EST le songe, littéralement, et quand vous rêvez vous êtes dans son royaume, que vous soyez un être humain, un animal ou que ne sais-je. Aussi vieux que la vie elle-même, il veille sur le Songe. Parfois, même si rarement, il lui faut intervenir.
Sandman nous plonge dans un univers contemporain (la série a débuté en 1989) où se croisent toutes les mythologies du monde. Personnages réels et fictifs interviennent au fil de l’histoire, une histoire dont le style et le rythme changent radicalement d’un moment à l’autre. C’est un voyage, c’est un conte, c’est une philosophie, c’est un mythe, c’est une religion.