C’est l’histoire de la jeune Clara, photographe parisienne, et de ses retrouvailles avec sa soeur Axelle. Axelle, c’est celle qui s’agite dans les squats, qui se bat pour les plus démunis et qui hurle sa rage à la face du monde. Forcément, Clara, elle a du mal à suivre, elle pour qui l’important est la galerie où elle espère exposer un jour.
D’un coup, on se dit qu’Axelle tient quelque chose. Que oui, la société est pourrie, qu’il faut tout faire les plus faibles et que les bien-pensants sont les vrais méchants de l’histoire. Que Clara, elle est bien molle face à toute cette noirceur.
Pourtant, à mesure que les personnages se développent, on réalise que tout ces laissés pour compte sont, eux aussi, à côté de la plaque. Drogués, défaitistes, à se complaire dans leur misère en crachant sur le monde entier.
Flipette & Vénère, c’est l’histoire d’un monde blanc et d’un monde noir qui peinent à se mélanger. Choisir le gris, c’est déjà un compromis. Et ça peut être dur.