J’ai le plaisir d’écrire cette première « humeur sotte », qui vient initier une série de billets sur le thème de l’écriture et de la fiction.
J’ouvre le feu avec la notion de « suspension d’incrédulité« .
Ça ne vous évoque peut-être rien. Et pourtant, à chaque fois que vous lisez un roman, visionnez un film ou assistez à une pièce de théâtre, le processus de suspension d’incrédulité prend place dans votre tête. C’est lui qui endort votre sens critique, et vous permet de croire à ce que vous assistez.
Peut-être que vous lisez un roman fantastique et que, mécréant que vous êtes, vous ne croyez pas aux esprits ? Ou bien il y a cette comédie burlesque et ses situations pour le moins improbables ? Et que dire de ce polar, et des méthodes peu orthodoxes de ses protagonistes : sont-elles crédibles en réalité ?
Dans la réalité, toutes ces choses vous feraient froncer les sourcils, et vous iriez de votre « Quoi ? Mais c’est n’importe quoi ! »
Mais dans le contexte d’une fiction, votre scepticisme est endormi. Vous faites preuve de foi envers les éléments de l’intrigue. Ce qui vous permet de l’apprécier pleinement.
Ou pas.
La prochaine fois, je vous parlerai de ce « ou pas ».
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