Une fiction est raconté via un média, autrement dit un support qui va transmettre au lecteur/spectateur les éléments de l’intrigue.
En tant qu’écrivain, mon média de prédilection est le livre. Je décris les idées avec des mots. Un livre peut également être illustré, n’être constitué que de dessins et former une bande dessinée. Une fiction peut également laisser tomber le support papier et devenir un film, une série télé, une pièce de théâtre, un spectacle de marionnette, une chanson, ou être simplement racontée oralement.
Le choix du média est loin d’être anodin. Pas seulement car chaque média demande à son artiste un lot de compétences spécifiques. Mais aussi mais surtout les médias ne sont pas égaux pour raconter des histoires. Chacun possède des ficelles narratives qui lui sont propres. Certaines idées fonctionnent mieux avec certains d’entre eux.
Citons quelques exemples au pif. Un roman permet à l’écrivain de décrire longuement le contexte d’une histoire et les pensées de ses personnages. Pour faire passer les mêmes idées, un film devra faire de l’exposition (un personnage dit à voix haute ce que tout le monde est censé savoir). Un point pour le roman. Mais un film peut user du visuel pour montrer en une seconde ce qu’un roman mettra deux pages à décrire. Les scènes d’actions sont également plus simples à suivre.
La bande dessinée peut jouer de découpage par cases de ses pages pour mettre en valeur certains éléments, ou au contraire réduire l’importance d’autres.
Le spectacle vivant se connecte directement à son public, et peut parfois interagir avec lui.
On pourrait poursuivre cette liste indéfiniment.
C’est pour cette raison que les adaptations d’un média à l’autre ne fonctionnent pas toujours bien. Que celles qui le font passent souvent par le prisme d’une réécriture : pour respecter l’esprit d’une oeuvre, elles s’en affranchissent sur de nombreux aspects.
Pour l’auteur de fiction, le média se met au service de son histoire. A lui de bien en comprendre les ficelles.
Chronique blondes-and-litteraires
Et voici une nouvelle chronique pour les Révoltés de Noël.
http://blondes-and-litteraires.over-blog.com/2018/01/les-revoltes-de-noel-de-gilles-monchoux-sp.html
Merci à la chroniqueuse pour cette chronique enchantée, même si personnellement, les spoilers j’évite.
Portrait d’un donateur : l’enfant Jésus
Ma grand-mère me racontait comment enfant elle croyait recevoir ses cadeaux de Noël du Petit Jésus, aussi connu sous le nom d’enfant Jésus ou Christkindel.
L’enfant Jésus a l’apparence d’un chérubin, petit enfant nu aux ailes d’anges. Il avait également l’apparence d’une jeune fille vêtue de blanc portant une couronne de bougies. Il se confond alors avec sainte Lucie.
Dans les deux cas, l’enfant Jésus vient prendre à saint Nicolas sa place de donateur au XVIème siècle, sous l’impulsion de la réforme protestante, qui souhaitait en finir avec le culte des saints.
Il était parfois accompagné du croquemitaine Hans Trapp.

Parution des Révoltés de Noël
On me dit en coulisse que les Révoltés de Noël est officiellement paru !
A vos librairies !
Et si vous voulez aider l’auteur, n’oubliez pas d’ajouter le livre en suggestion à votre Médiathèque.
Portrait d’un donateur : les Trotte-Vieilles
Filles du dieu Gaulois Cernunnos, les Trotte-Vieilles étaient trois fées triplées. Elles vivaient près du village de Saulnot, en Haute-Saône. Âgées de plusieurs millénaires, elles avaient l’apparence de jeunes filles coiffées de bois de cerfs, et s’habillaient de robes de feuilles.
Les villageois offraient aux fées de la bouillie au lait, afin de les rendre clémentes et généreuses. Elles rendaient tout cela en distribuant des cadeaux aux enfants sages.
Mais gare à ne pas offenser les trois sœurs fées ! Interrogées sur le sort des enfants pas sages, voici leur réponse.
« Enfant pas sages, nous te trouvons,
Par nos bois durs, nous t’empalons,
À la rivière, nous te menons,
Dans les eaux folles, nous te noyons. »
Dédicaces et rencontre à Tournefeuille et Colomiers
Encore un weekend chargé.
Vendredi 15 Décembre matin, j’interviens dans deux classes de CM2 de l’école Georges Lapierre, à Tournefeuille. Ce n’est pas ouvert au public, et non.
Vendredi 15 Décembre, de 17h à 19h, je suis en dédicace à la librairie tournefeuillaise A Juste Titre.
Dimanche 17 Décembre, de 15h à 17h, dédicace à la librairie La Préface, à Colomiers.
On s’y retrouve ?
Quiz donateurs des Décodeurs sur le Monde.
Les Décodeurs du Monde ont-ils lu les Révoltés de Noël ?
Rien n’est moins sûr, mais toi, lecteur enthousiaste, n’aura aucun mal à obtenir le meilleur score à ce quiz de Noël.
Actualité de la semaine
Actualité en vrac.
Demain, mercredi 6 Décembre, je dédicace au marché de Noël de Airbus Blagnac. C’est de 17h à 20h, sur le parking de l’AISC, 8 rue Georges Lequiem (Blagnac, donc). Je ne sais pas si c’est réservé ou pas au personnel d’Airbus.
Samedi 9 décembre matin, de 10h à 13h, je dédicace à Carrefour Portet.
Samedi 9 décembre après-midi, de 15h à 19h, je dédicace à la librairie Lire aux Eclats, Plaisance du Touche, 26 avenue des Pyrénées.
Dimanche 17 décembre à partir de 15h, je dédicace à la librairie La Préface, à Colomiers (la communication de la librairie ne me nomme pas encore, mais je serai le troisième invité).
Par ailleurs, vous pouvez vous procurer les Révoltés de Noël aux adresses suivantes :
Librairie A Juste Titre (Tournefeuille)
Librairie La Préface (Colomiers)
Librairie Lire aux Eclats (Plaisance du Touch, VPC possible)
Biocoop La Ramée (Tournefeuille)
Auprès des éditions du Carnet A spirale (VPC)
Directement en vous adressant à moi (formulaire de contact, pour une remise directe ou VPC)