Les Pigments Sauvages, de Alex Chauvel

Présentation éditeur

Parasites par nature et parias du microscopique empire Lémure, Pyrite, Topaze et Corail profitent de l’effondrement de leur civilisation pour changer à jamais leur condition, et provoquer l’avènement d’un ordre social nouveau rêvé. C’est compter sans la puissance des mythes fondateurs de toute société…

J’aime quand une bande dessinée m’étonne. Tenir un objet bizarre dans mes mains, le feuilleter et me demander « qu’est-ce que c’est que ce truc ?

Alex Chauvel signe avec les Pigments Sauvages une des BDs pour le moins déconcertante. Le style graphique est simple et efficace, pas ou peu de surprises à ce niveau. Je commence la lecture et le voyage commence. Un univers riche et foisonnant, mais aucune exposition pour expliquer quoi que ce soit. Une aventure qui se suit sur plusieurs époques, pas d’ordre chronologique, et là encore rien pour nous prévenir de prime abord. Des constructions de pages tantôt classiques, tantôt originales, voire déstabilisantes. On se perd dans ces planches où tout est partout sans qu’on sache dans quel ordre il faut lire tout ça. Une histoire complexe et riche, des dizaines de personnages, des retournements de situation de partout.

J’aime autant vous avertir que les Pigments Sauvages est une oeuvre exigeante et qui se mérite. La première lecture est presque laborieuse. La deuxième est passionnante. J’en suis là, mais je devine que la troisième sera un grand plaisir.

Bref, Alex Chauvel, les Pigments Sauvages, je recommande, mais seulement aux fans du genre.

Leave a Comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *