Actualité de la semaine

Actualité en vrac.
Demain, mercredi 6 Décembre, je dédicace au marché de Noël de Airbus Blagnac. C’est de 17h à 20h, sur le parking de l’AISC, 8 rue Georges Lequiem (Blagnac, donc). Je ne sais pas si c’est réservé ou pas au personnel d’Airbus.
Samedi 9 décembre matin, de 10h à 13h, je dédicace à Carrefour Portet.
Samedi 9 décembre après-midi, de 15h à 19h, je dédicace à la librairie Lire aux Eclats, Plaisance du Touche, 26 avenue des Pyrénées.
Dimanche 17 décembre à partir de 15h, je dédicace à la librairie La Préface, à Colomiers (la communication de la librairie ne me nomme pas encore, mais je serai le troisième invité).

Par ailleurs, vous pouvez vous procurer les Révoltés de Noël aux adresses suivantes :
Librairie A Juste Titre (Tournefeuille)
Librairie La Préface (Colomiers)
Librairie Lire aux Eclats (Plaisance du Touch, VPC possible)
Biocoop La Ramée (Tournefeuille)
Auprès des éditions du Carnet A spirale (VPC)
Directement en vous adressant à moi (formulaire de contact, pour une remise directe ou VPC)

Humeur sotte n°5 : Allez les filles !

L’heure est à la féminisation des personnages. Que les héros cèdent un peu de place aux héroïnes. Disons, la moitié ?
Ce qui ressemble à un lieu commun l’est beaucoup moins quand on prend le temps d’apprécier la place faite aux filles dans les fictions modernes. Aucun média n’est épargné : romans, bandes dessinées, films, séries…
On trouve encore trop d’histoires peuplées de mecs, avec un seul personnage féminin, évident partenaire sentimental et faire-valoir du héros. On parle alors du principe de la Schtroumpfette, je vous laisse deviner ce que ce principe désigne.
Laissez-moi vous présenter maintenant le test de Bechdel. On dit d’une fiction qu’elle passe le test si :
1/ Parmi les personnages principaux se tiennent aux moins deux filles.
2/ Que ces deux filles parlent entre elles.
3/ Que leur conversation ne portent pas sur des hommes.
Facile ? Testez-voir avec vos romans ou films préférés. Vous serez surpris.
Petit exercice en passant : Les Révoltés de Noël passe-t-il le test de Bechdel ?

Bon assez de détours, pourquoi est-il important de mettre des filles dans les histoires ? Pour des raisons sociales évidentes, que d’autres plus instruit(e)s que moi ont déjà bien développées. Mais aussi pour des raisons narratives. A réduire le féminin à sa portion congrue, on passe à côté d’outils formidables pour rendre l’histoire plus intéressante. Plus variée. Plus réaliste. Elle met de plus nombreuses idées sur la table.

Notez que j’ai inclus deux liens dans ce petit article, mais que le test de Bechdel et le principe de la Schtroumpfette sont largement documentés sur le net. Si le sujet vous intéresse, utilisez votre navigateur alternatif favori.

La prochaine fois, je vous parlerai des différents médias propres à contenir une fiction, et de ce qui les caractérisent

Portrait d’un donateur : Saint Nicolas

Nicolas de Myre (270-345) était évêque à Myre, en Lycie (Turquie).
Son culte fit de lui le saint patron des enfants. La légende raconte qu’il ressuscita trois enfants sauvagement tué par le boucher. Il était très proche du peuple, et son culte fit de lui une figure incontournable au moyen-âge.
Saint Nicolas est alors représenté distribuant cadeaux et friandises aux enfants sages, la nuit du 5 Décembre. Comme il en faut pour tout le monde, le père Fouettard l’accompagnait et s’occupait des autres.
Jugé trop influant, il est mis sur la touche lors de la Reforme au XVIème siècle. Il est alors remplacé par l’Enfant Jésus pour la distribution des cadeaux, puis par le très laïque père Noël.
Dans certaines régions du monde, on fête encore la saint Nicolas.