Pour la petite histoire, je note mes lectures dans un petit carnet. Date, titre, auteur et un court commentaire. Si j’ai aimé, j’ajoute un coeur.
La signification de ce coeur n’est pas entièrement claire. Des fois c’est juste j’ai bien aimé. D’autres fois, c’est parce que je suis tombé amoureux. A titre d’exemple sur mes dernières chroniques, The Golden Path et les Pigments Sauvages, j’ai trouvé que c’était de l’excellente BD, mais je ne me marierais pas avec. Quatre Soeurs, Anna et Froga, là je ferais une fugue avec. La différence, encore autrement dit, entre un coup de coeur et un coup de foudre.
Jean Doux et le mystère de la disquette molle appartient à cette dernière catégorie. Une oeuvre courte, vite lue, mais tellement chouette que ça me donne envie de crier « Lisez-là ! » dans la rue. Soyons honnête cela reste très subjectif. Les aventures de Jean Doux se passent dans un milieu professionnel très proche du mien. Les blagues sur les patrons et les collègues, les histoires de rachats d’entreprises, de cantines et de machines à café, ça me parle plus qu’à un autre. Malgré tout, je conseille cette BD à tous ceux qui aiment l’humour gratiné d’une touche de polar.
Jean Doux est juriste dans une entreprise fabriquant des broyeuses à papier. Après un début de journée difficile – mauvaises blagues des collègues, retard fatal à une réunion cruciale – notre héros en cravate trouve par hasard une mallette contenant une « disquette molle ». Une de ces vieilles 5,25 pouces qui alimentaient en octets nos ordinateurs dans les années 80. Piqué de curiosité, Jean Doux va tenter de percer le mystère de cette disquette.
Je ne vous en dit pas plus. Attendez-vous à des surprises incroyables. Lisez Jean Doux et le mystère de la disquette molle.