C’est quoi : Hunter x Hunter ?

Hunter x Hunter, de Yoshihiro Togashi, est un de mes mangas préférés, tout simplement.

Publié depuis 1998 et toujours inachevé (j’y reviens), Hunter x Hunter raconte l’histoire de Gon, très jeune garçon parti à la recherche de son père qu’il n’a jamais connu. Une seule piste, le daron est un « hunter », un membre d’une association ouvrant la porte à toutes sortes de libertés : accès à des zones interdites, autorisations en tous genres, facilités financières et j’en passe. Première étape pour Gon : passer le très difficile examen pour devenir Hunter. Le début d’une aventure incroyable.
Hunter x Hunter est un manga qui privilégie l’action, les affrontements entre personnages sont omniprésents, un peu comme de nombreux classiques tels que Dragonball ou One Piece. Mais pas que, et on va voir ça tout de suite.

Pourquoi j’aime Hunter x Hunter

Déjà, ce manga coche toutes les cases. Un dessin simple et efficace, des personnages attachants, un univers foisonnant et bien développé, des intrigues passionnantes. Comme tout bon manga shonen vous allez me dire.
Continuons.
Le thème général parle puissance dix à l’amateur de jeux que je suis. Car dans Hunter x Hunter il est toujours question de règles. Les règles de l’examen. Les règles d’un tournoi. Les règles d’un jeu vidéo, d’une vente aux enchère, d’un sport ou celles qui régissent une situation particulière. Gon et ses amis sont ainsi confrontés à des situations toujours inédites, et doivent « jouer » avec les règles, les respecter dans la lettre sinon dans l’esprit, ou inversement.
Continuons.
Comme tout bon manga shonen, l’intrigue de Hunter x Hunter est divisé en « arcs », unités scénaristiques qu’on pourrait comparer aux saisons d’une série télé. Le génie de Hunter x Hunter est de proposer des arcs d’une grande variété. Il y a de la bagarre, parfois, de gros méchants qu’il faut leur « péter la gueule » pour sauver le monde. Et puis on tourne la page et il est question de ventes aux enchères. Ou d’élections. Ou de tragédie familiale. Impossible de se lasser avec une telle variété.
Continuons.

Hunter x Hunter casse les codes. Si Gon se fait presque immédiatement des amis, la formule du groupe chère aux mangas shonen en prend pour son grade : le quatuor de personnages principaux n’est presque jamais au complet. Gon lui-même manque parfois à l’appel.
Parlons des antagonistes. Dragonball utilisait un principe narratif simple : chaque nouvel adversaire est plus fort que le précédent. Ficelle reprise par pratiquement tous les mangas du genre. Mais pas par Hunter x Hunter, qui semble ignorer complètement cette règle. Et vas-y que le plus fort de tous les méchants est introduit au tome 1. Et vas-y que certains boss de fin se révèlent de véritables faiblards.
Bref, de l’inattendu, des coups de théâtre, des twists improbables. Et ça, c’est génial.

Finissons par un bémol. Le rythme de parution de ce manga d’anthologie est lent, très lent. Yoshihiro Togashi aurait des problèmes de santé, chaque nouveau tome se fait attendre, parfois plusieurs années. L’arc en cour semble ne jamais de voir finir. Dommage !

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