Ah, Jojo’s Bizarre Adventure…
Par quoi commencer ? Par une image ?
Vous êtes encore là ?
Jojo’s Bizarre Adventure est un manga. Un manga prolifique : 133 tomes au moment où j’écris ces lignes (va te rhabiller One Piece), divisés en neuf « parties » – on pourrait aussi dire « saisons » ou « arcs » – qui peuvent se lire de manière indépendante.
Ce manga nous raconte l’histoire de la famille Joestar sur plusieurs génération. C’est ce que j’appelle un manga de baston, dans le sens où il est en général questions d’affrontements entre les nombreux personnages de la série.
Jojo’s Bizarre Adventure a eu une influence considérable dans le milieu du manga, pour des raisons qu’il serait long de développer. En très court, cette série possède une identité graphique forte (non mais regardez la gueule des persos !). Narrativement, elle a établi depuis sa troisième partie la notion de « stands », en gros chaque personnage possède un pouvoir étrange et se débrouille avec. J’aime bien citer l’exemple de ce combat dans la cinquième partie où le Jojo de service, détenteur du pouvoir de « transformer quelque chose d’inerte en quelque chose de vivant » (i.e. un sac à main en grenouille) affronte un adversaire capable de « poser des fermetures éclairs sur n’importe quelle surface ». Fight ! Cette notion de pouvoir original propre à un personnage est devenue un classique dans le milieu du manga, avec des titres comme Hunter X Hunter ou Shaman King.
J’adore Jojo’s Bizarre Adventure. Mention spéciale pour ma partie préférée, la quatrième. Dans celle-ci, sous-titrée « Diamond is Unbreakable » (c’est-y pas un titre qui se la pète ?), l’action se passe dans la ville de Morio. On y trouve bien sûr quelques antagonistes détestables, mais pas que. De nombreux chapitres sont consacrés à des événements de vie quotidienne (sortie au restaurant, rencontre avec un mangaka, rendez-vous amoureux), qui sont bien sûr toutes plus « bizarres » les unes que les autres.
Attention, Jojo’s Bizarre Adventure est un manga violent et gore. Ce n’est définitivement pas pour tout le monde, mais c’est un classique incontournable.