Le père Fouettard est l’archétype du croquemitaine. Saint Nicolas étant bien incapable de punir les enfants désobéissants, il laissait Fouettard corriger ces derniers à coup de bâtons, de martinets ou de fouets. Parfois, Fouettard était moins violent, et faisait offrande de charbon ou de betterave en guise de punition. On pouvait rêver mieux pour Noël.
Le père Fouettard possède de multiples visages et d’encore plus de nom, suivant la région ou il s’aventure. Même ses origines varient.
Celle que je vais vous citer nous mène en Lorraine.
On y raconte que lors du siège de Metz par Charles Quint, en 1552, la corporation des tanneurs parodiait l’assaillant en le représentant sous la forme d’une marionnette grotesque et effrayante. Cette icône serait alors restée dans la culture populaire sous le nom du père Fouettard, avant de rejoindre Saint Nicolas dans sa tournée des cadeaux du 6 décembre.
Dans d’autres cultures, le père Fouettard prend la forme d’un démon, ou encore d’un homme à la peau noire et vêtu d’étoffes colorées.